Ces affiches des différentes graphies des sons comprennent : la graphie en script, le geste Borel Maisonny et un mot de référence de la graphie écrit et illustré (qui me permet de répondre à un élève qui demande "comment ça s'écrit ?" "avec le au de autruche, pas celui de vélo").
Y figurent également de petits post-it avec des pictogrammes signalant les "lettres mariées" (digrammes et trigrammes), les sons vocaliques et les règles liées à certaines graphies.
Ces affiches sont conçues pour être des aides au déchiffrage, c'est pourquoi seule l'écriture scripte est présentée (la principale que les élèves auront à lire). Un élève qui ne sait plus comment se lit une lettre (ou un groupe de lettres) peut la rechercher sur les affiches et retrouver le son qu'elle "chante" en utilisant le geste Borel Maisonny et le mot référent qui y sont associés.
Pour le travail d'encodage et/ou d'orthographe j'utilise des maisons des sons.
Une mise à jour des mots référents : changements de nombreux mots pour essayer d'avoir le graphème de l'affiche à l'attaque du mot (mais ce n'est pas toujours possible) pour un repérage auditif et visuel plus aisé, et de certains mots qui n'étaient pas toujours des évidences pour les élèves.
Une proposition de Yohann avec les lettres en cursives et les consonnes en bleu et les voyelles en rouge.
En début d'apprentissage de la lecture, j'essaye de voir les articles rapidement car ce sont des mots qui reviennent dans tous les textes. De plus, le/la et un/une sont assez faciles à reconnaître pour les élèves qui sont ne serait-ce qu'une tout petit peu rentrés dans la combinatoire et ça leur donne en général un sentiment de réussite de pouvoir différencier ces mots avec une peu de globale mais aussi un peu de combinatoire.
Seulement j'ai eu cette année des élèves avec qui on n'y arrivait ni par l'identification directe, ni par l'appui sur les voyelles puisqu'ils n'arrivaient pas à mémoriser le nom des lettres (y compris les voyelles). J'ai essayé d'utiliser un de mes jeux sur les articles pour essayer de faire rentrer les choses à force de répétitions et par le côté ludique mais ça ne marchait pas non plus.
Je me suis donc dit qu'on allait repasser par de la discrimination visuelle de mots pure et qu'avec la répétition du jeu on arriverait peut-être à marquer la mémoire. J'ai donc préparé deux affiches qui permettent de comparer des étiquettes des mots avec des modèles et l'élève peut, en repassant par l'énonciation de ce qu'il voit (LE garçon, LA fille...), retrouver quel est le mot inscrit sur l'étiquette qu'il a en main.
Ces deux petits outils peuvent aussi bien être des affiches, que des aide-mémoire ou des cartes de référence pour des jeux.