labyrinthes de sons

Pour le détail de la mise en place d'une séquence, on peut se référer à l'ouvrage très détaillé de Danielle Quilan qui propose de véritables fiches de prep des activités proposées (niveau GS).

L'idée particulièrement intéressante que je vois dans la proposition de Danielle Quilan est que les élèves fabriquent eux-mêmes ou voient fabriquer par d'autres élèves le support de l'activité, et qu'ils en comprennent donc plus aisément le principe. Le support est ensuite photocopié pour servir de fiche d'exercice.

En procédant ainsi, les élèves développent leur conscience phonologique au moment où ils tentent de parcourir le labyrinthe, mais aussi au moment où ils créent celui-ci.

Les étiquettes utilisées pour remplir les cases 

• des images ou des mots écrits
• des sons vocaliques ou des sons consonantiques
• des mots contenant des phonèmes proches et souvent confondus ou en excluant précisément ceux-là
• des mots où le phonème est facilement identifiable (à l'attaque ou à la rime), ou moins (au milieu) ou encore moins pour les consonantiques (syllabes CCV)
• si on utilise des mots écrits : des graphies simples ou des graphies complexes
• si on utilise des mots écrits : possibilité de faire écrire directement dans les cases (copie ou encodage)

La fabrication du labyrinthe

• en autonomie, avec une aide partielle, avec une aide constante
• avec des étiquettes qui ont été pré-triées par l'enseignant ou avec des étiquettes tout-venant
• avec un chemin prédéfini codé sur le support ou avec libre choix du chemin
• en groupe ou en individuel

L'utilisation du labyrinthe comme exercice

• en autonomie, avec une aide partielle, avec une aide constante
• sur support effaçable (plastification, pochette plastique) ou définitif
• avec son propre labyrinthe, avec le labyrinthe d'un autre élève qui a réalisé le même travail, avec le labyrinthe d'un autre groupe qui ne travaillait pas la même compétence au moment de la fabrication